Navigation


 

Liens conseillés

Google
Wikipedia
"Compressed Sensing"
"Machine Learning"
Contacts

Choisis en paroles la vérité (Lao-Tseu).

Il ne dépend que de nous de suivre la route qui monte et dviter celle qui descend (Platon)

Collaborations : F. Arandiga, J.-F. Aujol,  A. Cohen, R. Donat, N. Dyn,  M. Kaaniche,  S. Meignen, A. Molkaroui,  B. Thai, A. Zakharova.
 


 

Dans le domaine du  traitement d'images, les dernières décennies sont marquées par une évolution très nette des méthodes mathématiques utilisées pour résoudre ces problèmes que l’on peut résumer ainsi :
- les opérations linéaires qui traitent l’image de façon uniforme ont fait place à des opérations non-linéaires plus performantes et qui traitent l’image de façon adaptative. Le besoin d’adaptativité en traitement
d’image est évident d’un point de vue intuitif : lorsque l’on regarde une image réelle, on constate que l’intensité lumineuse varie de façon régulière (avec des fluctuations liées aux textures) dans les zones homogènes correspondant aux différents objets, et présente des courbes de discontinuité associées aux contours délimitant ces objets. Notons que les contours définissent des traits qui caractérisent naturellement l’image d’une manière optimale et une fois observés les contours de l’image nous avons une bonne approximation de l’image de départ.

Une bonne méthode de traitement devra intégrer ce caractère globalement inhomogène de l’image par un traitement adapté des contours et des zones homogènes. Afin d’aller au delà de cette simple intuition, il est aussi nécessaire de donner un sens mathématique précis à cette inhomogénéité spatiale. L’évolution des méthodes peut ainsi être mise en parallèle avec une évolution de la modélisation des images tant du point de vue déterministe qu’aléatoire : dans le premier cadre on a ainsi cherché des espaces fonctionnels exprimant au mieux l’idée d’une régularité par morceaux plutôt qu’uniforme, et dans le second on s’est dirigé vers des modèles non-gaussiens.

Dans ce contexte, j'ai commencé à d’étudier des représentations hiérarchiques non-linéaires  en plusieurs dimension (avec des application en traitement d’images)   qui détectent les singularités et s’adaptent en présence de celles-ci. L'apport principal a été l’introduction des outils nécessaires à la détection précise de singularité et à l’analyse de la stabilité de ces représentations dans ce contexte non-linéaire. Après la thèse, j'ai traité le cas multidimensionnel et   non-séparable, en étudiant plusieurs opérateurs multidimensionnels qui ne sont  pas obtenu par le produit tensoriel des opérateurs monodimensionnels. Notons que la détection de singularités isolées joue un rôle essentiel aussi dans l’analyse de données en très grande dimension car ces singularités déterminent les frontières inter-clusters.